«La seule solution qui semble faire consensus à l'heure actuelle pour sortir de cette crise temporaire (autour du lait, N.D.L.R.), c'est un accord volontaire sur les prix» entre distributeurs, industriels et producteurs, a indiqué le 29 mars Michel-Edouard Leclerc, président de l'enseigne, sur son blog. Il pose néanmoins certaines conditions, rappelant que ce type d'accords déjà conclus par le passé, notamment sur les fraises, les pommes de terre ou les endives, s'étaient ensuite retournés contre les distributeurs, qui avaient été accusés d'ententes sur les prix et sanctionnés par des amendes. Michel-Edouard Leclerc réclame donc des pouvoirs publics un «engagement officiel de ne pas nous sanctionner pour avoir réalisé une entente sur les prix, alors même qu'ils poussent à ce que nous concluions ce type d'accord avec les producteurs». Par ailleurs, il souhaite que «cet effort soit mis en œuvre par tous les partenaires de la filière : transformateurs, distributeurs (y compris les hard discounters allemands), collectivités locales» et obtenir la garantie que l'effort financier enclenché par les distributeurs «retombera intégralement dans la poche des producteurs». Enfin, il demande à ce que cessent «immédiatement» les attaques à l'encontre des magasins. «En aucun cas les distributeurs ne peuvent être tenus pour responsables des difficultés des producteurs laitiers», insiste Michel-Edouard Leclerc, en rappelant que son enseigne a accepté en 2013 une hausse de 4,39 % sur le prix du lait.
L'Agriculteur de l'Aisne

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